La Fin du rêve
Collection : Anti-mondes
Éditeur : OPTA
Parution : 1 janvier 1976
Pagination : 257 p.
Poids : 222 g.
Quatrième de couverture
Un jour, peut-être, des archéologues venus de quelque autre planète auront l'idée d'ériger un monument pour commémorer notre disparition. Si tel est le cas, ils ne sauraient choisir meilleure épitaphe que celle-ci : Ci-git une race capable de pensée, mais trop paresseuse pour être allée au bout de sa pensée. Ce livre que vous tenez en ce moment, est le dernier qu'ait écrit Philip Wylie. Ne souhaiterait-on pas qu'un auteur talentueux et admiré nous ait laissé en héritage un ouvrage reflétant sa satisfaction, l'impression d'avoir réussi, une sorte de conclusion ? A la vérité, c'eût été l'idéal. Mais avec votre façon de faire le monde, il n'en est pas ainsi... Oui, j'ai bien dit et je répète encore plus fort : VOTRE FACON DE FAIRE LE MONDE ! Si vous avez l'âge de lire ces caractères d'imprimerie, vous êtes assez âgé pour porter au moins en partie la resposabilité du merdier dans lequel nous pataugeons. Voici donc ce que Philip Wylie avait à dire pour finir. Ecoutez-le, et vous ferez peut-être de mauvais rêves. Mais puissent-ils ne pas s'achever dans la boue, et le sordide, et la misère et la peine. Puissiez-vous avoir la chance de vous réveiller pour échanger les opinions d'hier contre de moins brillantes et moins trompeuses... et de plus sages. JOHN BRUNNER