Les Portes de la création
Quatrième de couverture
Quel but démoniaque peut donc bien poursuivre Urizen, le Seigneur des Seigneurs, avec le rapt de Chryséis, la femme de son septième fils, Jadawin ? Jalousie, vengeance, représailles, guet-apens ? A la recherche de sa bien-aimée, Jadawin franchira les « portes » des mondes animaux, végétaux ou minéraux et découvrira bientôt tout ce qui le sépare de ses frères, les enfants d'Urizen. Car, à leur différence, Jadawin a connu la Terre, avec ses surprises et ses délices. Et c'est, comme Ulysse, un homme aux mille tours qui va affronter les piéges tendus par Urizen. D'ailleurs, le Dieu du Mal n'est-il pas désormais lassé de tout, même d'être immortel ?
Philip José Farmer, né en 1918, devint célèbre d'un seul coup, en 1952, en introduisant l'érotisme au sein de la S.F américaine, traditionnellement pudibonde. Un érotisme fortement teinté de poésie et de préoccupation éthique : le héros farmérien part à la découverte de lui-même, il traverse des épreuves et en sort grandi. C'est le thème général du roman d'aventures, dont Farmer a donné une illustration exemplaire avec la Saga des Hommes-dieux, où des personnages tout-puissants créent des univers de poche pour se divertir, quitte à faire souffrir les humains qui y passent leur vie.