Jules Verne en mer et contre tous
Prix éditeur : 19,90 €
Collection : Traces & Fragments
Éditeur : MAGELLAN & CIE
EAN : 9782914330886
Parution : 1 juillet 2005
Pagination : 176 p.
Façonnage : broché avec rabats
Quatrième de couverture
« Je ne sais si mes lecteurs ont été envahis quelquefois par une insurmontable passion : je l’espère. Alors, ils me comprendront. Ils se rendront compte de l’état d’un esprit dans lequel dix années de lectures constantes avaient amassé un trop plein d’impatiences, de tentations, de souhaits dévorants. J’en arrivais à m’identifier absolument avec les grands voyageurs dont j’absorbais les œuvres. Je découvrais les contrées qu’ils avaient découvertes. J’étais Colomb en Amérique, Magellan à la Terre de Feu, Jacques Cartier au Canada. La terre me semblait trop petite, puisqu’on en avait fait le tour. Sous peine de partir pour l’autre monde, je dus voyager à tout prix. Lorsque cette idée de déplacement se fut emparée de moi, elle ne me laissa plus un instant de répit. Puis il y avait la mer à traverser, et pas de bon voyage sans un bout de navigation. »
Jules Verne a été réduit, par une famille reconnaissante et une critique éblouie, à l’image bienséante d’un sage bourgeois casanier. La réalité est toute autre : frère jaloux, étudiant bohème, père maladroit, mari volage… d’idées parfois anarchistes et antimilitaristes, le « littérateur-géographe » a toujours revendiqué sa liberté. La mer, oui la mer est son vrai refuge. C’est un navigateur authentique, capitaine de trois Saint-Michel, yachts qu’il emmène toutes voiles dehors en Norvège ou à Alger.
Basé sur des documents inédits, ce livre trace peu à peu le portrait d’un homme différent de sa légende, mais toujours aussi attachant. Philippe Valetoux, marin lui-même, suit un sillage qui hume bon la poésie du grand large. Il tord ainsi le cou à d’injustes affabulations et rend hommage à ce « capitaine des mots » qui a toujours eu le cœur en mer.