L'amour a vaincu la mort
Prix éditeur : 22,00 €
Collection : Méandre
Éditeur : PÉTRA
EAN : 9782847432343
Parution : 15 janvier 2019
Pagination : 302 p.
Façonnage : broché
Poids : 346 g.
Quatrième de couverture
Cet ouvrage a bénéficié du soutien de l'Institut Goethe.
Le présent ouvrage est composé, par ordre chronologique de parution, de :
1. Contes.
Zigeunermärchen, Bonn, Europa-Union, 1982. Rééd. en poche en 1989. Traduit par Aïka Mittler.
2. Entre amour et haine. Une vie tsigane
Zwischen Liebe une Hass. Eine Zigeunerleben, Freiburg im Breisgau, Herder, 1985. Plusieurs rééditions. Traduit par Aïka Mittler, avec la collaboration de Muriel Weiss.
3. Poèmes. Si tu portes dans ton cœur une branche fleurie, il y aura toujours un oiseau pour venir y chanter.
Tragen wir einen Blütenzweig im Herzen, so wird sich immer wieder ein Singvogel darauf niederlassen, Norderstedt, Books on Demand, 2012. Traduit par Jean-Pierre Siméon avec la collaboration de Sidona Bauer.
4. Des mots : clés.
Stichworte, Norderstedt, Books on Demand, 2017. Traduit par Albane Gellé, Aïka Mittler, Sidona Bauer et Jean-Pierre Siméon (poèmes).
« J’ai parcouru l’enfer de l’inhumanité, les camps effroyables du système national-socialiste. La plupart d’entre nous n’ont pas survécu. Nous, les survivants, sommes marqués à jamais. Mais la vie m’a enseigné une chose : lorsque nous haïssons, nous perdons. Lorsque nous aimons, nous devenons plus riches. Nous avons tous le droit, aujourd’hui encore, d’évoquer nos souffrances. Pour nous retrouver, pour honorer les victimes, pour dire aux jeunes : c’était ainsi. Cela ne doit jamais se reproduire. J’ai écrit ce livre en tant que Tsigane, Tsigane du groupe des Sinti. Et en tant que femme qui a grandi dans ce groupe. Je souhaite donner à d’autres un signe de vie. Si j’ai le droit d’écrire quelque chose sur l’amour, quelque chose qui peutêtre paraîtra trop simple à certains, c’est parce sous le régime national-socialiste, j’ai fait l’expérience de son opposé absolu. Je ne veux pas porter d’accusation. Je souhaite garder vivante une mémoire. À partir de ce que j’ai vécu. Et après une longue lutte avec le passé. Ceci est l’Holocauste et l’Holocauste de mon peuple. Nous Tsiganes n’avons pas l’esprit de vengeance. Mais nous avons nous aussi droit à ce que nos souffrances trouvent une place dans l’histoire. Et nous avons l’espoir que la paix viendra sur terre. Personne n’a le droit de répondre au mal par le mal. »
(Extrait de la préface de Entre amour et haine)
Sommaire
PRÉFACE
de Sidona Bauer
Bensberg, le 20 mars 2018
CONTES TSIGANES
Préface de Philomena Franz
Un violoniste tenté par le diable
La petite flamme
Comment le lièvre en vint à peindre les œufs pour la première fois
Snogo
Le sage roi tsigane
Un Tsigane dupé par un hérisson
Le serment de Jochka
Le riche marchand et la belle Danoucha
Le cadeau d'anniversaire
Pourquoi le sapin reste vert toute l'année
Les croyances
Les métiers
La cuisine
ENTRE AMOUR ET HAINE
UNE VIE TSIGANE
Préface
Mon enfance
Sur les routes avec ma famille
Roulottes
Créatures de Dieu
Les saisons
Apprendre à vivre
La police et notre guenon
Fêtes tsiganes
La musique, notre passion
Les premières ombres
Restrictions
Mais c’est un Tsigane !
La grande peur
Mon oncle
Mon Holocauste
Je suis arrêtée
La venue du médecin
La rampe d’Auschwitz
À Birkenau
Vers Ravensbrück
En fuite
Ma sœur est suspendue à la potence
Un ange
À Oranienburg
Un rêve étrange
De retour à Auschwitz
Devant la chambre à gaz et le four crématoire
« Une de moins à nourrir »
L’évasion
Épilogue
Continuer à vivre après l’an zéro
La guerre est finie
Pour Eisenhower et de Gaulle
La voiture-maison
Une Polonaise et sa buanderie
Il n’y avait plus rien
Cauchemars
Pleurer, seulement pleurer…
Cela aurait dû être davantage
Contes
Comment Grand Ours est devenu la Grande Ourse
Sonnegei
Comment Malona et son mari sont devenus immortels
Impressions automnales
Mes pensées sont comme des feuilles dans le vent d’automne
POÈMES
Si tu portes dans ton cœur une branche fleurie,
Il y aura toujours un oiseau pour venir y chanter
Amour
Printemps
Été
Une fraîche matinée de l’automne est sans nuage
Cerisier en fleur
Source fraîche
Bord de mer
Offrande d’Amour
Quand ma vie était la jeunesse
Quand je suis arrivée sur Ta terre
Quand j’étais enfant
Avant la moisson
Accueille-moi, Seigneur
Tu es venu à l’aurore frapper à ma porte
DES MOTS : CLÉS
I
La nature merveilleuse et ses tout petits peuples
Mon être véritable
Commencement
L’oncle
Paysage
La comtesse aux pieds nus
Chemin initiatique
Violoncelle dans le pré
Violettes
Merveilleuse nature
Peuples cachés
Le temps est irréversible
Pieds nus
Truites
Escargots
II
Pour les âmes perdues
Getsela
Convocation à la Gestapo
Questions
Je crois
Il faut du courage
Le Stachus
Le frère
III
La manne des âmes
Réponse
Sensibilité
Böll
Rivière
Aura
J’ai ce rêve
Bonheur-variations
Un arbre ne doit pas être tué
Pré
Printemps
Désir de posséder
Sur l’amour
Paroles
Poésie
Pivoines
Auschwitz-Birkenau
La lumière
La forêt fait retour
POSTFACE
de Henriette Asséo
En adresse à Philomena