Les Derniers Jours de Pékin
Prix éditeur : 12,00 €
Collection : Les explorateurs
Éditeur : MAGELLAN & CIE
EAN : 9782350746210
Parution : 31 mars 2021
Pagination : 320 p.
Façonnage : broché
Poids : 345 g.
Quatrième de couverture
"Pékin ne s’annonce pas, m’explique mon nouveau compagnon d’étape, Pékin vous saisit ; quand on l’aperçoit c’est qu’on y est."
En 1900, les membres de la société secrète chinoise du Yihetuan, « Poings de justice et de concorde », surnommés « Boxers », se soulèvent contre la présence étrangère. Les puissances coloniales, présentes en Chine depuis la guerre de l’Opium de 1840, réagissent aussitôt, obligeant l’impératrice douairière Cixi à s’enfuir de Pékin.
Voyageur sans pareil autour du monde, Pierre Loti (1850-1923), marin en mission, est témoin de cette répression. Il traverse les campagnes pour se rendre à Pékin où il fait deux séjours en 1900 et en 1901. Au sein de cette « Babel inouïe », il en profite pour découvrir une partie de la Chine jusque-là inconnue de l’Occident. Pour la première fois, ces lieux sacrés, temples, palais, jardins somptueux et énigmatiques, dévoilent leurs secrets. Entre l’horreur de la guerre et la splendeur de l’architecture chinoise, Pierre Loti contemple et admire des trésors longtemps ignorés : le temple du Ciel, la Cité interdite, le temple des Lamas, les fabuleux tombeaux des empereurs de Chine… et constate qu’une civilisation disparaît sous ses yeux.
Édition critique établie par Gaultier Roux. Nouvelle édition revue et enrichie de nombreuses photographies d'époque.
Sommaire
L’œuvre de Pierre Loti (l’officier de marine Julien Viaud, 1850-1923) ne cesse aujourd’hui d’être relue et réévaluée. On redécouvre en particulier la modernité et la lucidité de l’écrivain-voyageur, observateur de talent. À cet égard, sa présence en Chine en 1900-1901, à l’issue de la révolte des Boxers, nous vaut un récit inattendu et fort riche, d’une densité humaine étonnante : voilà assurément un des grands livres de Loti.
Les Derniers jours de Pékin, ce sont des terres défigurées par les ravages d’une guerre, jonchées de cadavres et de moissons non récoltées, où tout n’est que débris, cendres et porcelaine brisée. Mais par-delà la ruine et le carnage, Loti voit aussi la beauté d’une grande civilisation : celle « de la vraie Chine, de la très vieille Chine », celle « d’un art chinois que l’on ne soupçonne guère en Occident, d’un art au moins égal au nôtre ». Spectateur d’un possible effondrement, il s’exclame, au passé déjà : « Combien le génie de ce peuple chinois a été jadis admirable ! » Moins d’une décennie plus tard, l’Empire aura vécu : à la Chine, dès lors, de se réinventer.