Contes de la fée verte
Quatrième de couverture
Calcutta, me direz-vous. Quel drôle d'endroit où aller quand les morts reviennent marcher parmi les vivants. Et je vous répondrai : pourrait-on imaginer lieu plus approprié qu'une ville où cinq millions de personnes semblent déjà mortes — pourraient tout aussi bien l'être — et où cinq autres millions aimeraient bien mourir ?
C'est par cette nouvelle, « Calcutta, seigneur des nerfs », une des clefs de voûte de ces douze contes de la fée verte, que Dan Simmons a découvert Poppy Z. Brite et s'est enthousiasmé pour ce talent nouveau dans le registre du fantastique et de la terreur. Un talent d'une singulière puissance d'évocation, sensible aux parfums, aux atmosphères, aux expériences limites d'une génération en proie au mal de vivre — au point de parer la mort d'une étrange séduction charnelle. « La vision que nous propose Poppy Z. Brite, écrit Dan Simmons, est noire, dérangeante, délicieusement érotique, suavement sauvage et entièrement personnelle. Ce jeune écrivain n'est pas seulement une étoile littéraire montante, c'est une supernova qui pourrait bien occulter des constellations plus brillantes et nous faire chérir la nuit au-delà du raisonnable. »
Poppy Z. Brite, née en 1967, a vécu à La Nouvelle.Orléans et dans la Caroline du Nord, dont elle sait magnifiquement restituer le pittoresque. Elle a exercé les métiers les plus divers et les plus insolites tout en commençant à publier dans les magazines spécialisés dans le fantastique et la terreur. Elle a fait paraître son premier roman, Ames perdues (Albin Michel), en 1992. Elle en a écrit deux autres depuis, dont Sang d'encre (Albin Michel).