La femme-précipice
Prix éditeur : 18,50 €
Collection : La Sentinelle
Éditeur : CONTRE ALLÉE (LA)
EAN : 9782917817216
Parution : 7 mars 2013
Pagination : 194 p.
Quatrième de couverture
« Une force, qui rappelle l’énergie de la parole de Federico García Lorca. »
Laurence Breysse-Chanet, lauréate du prix de traduction Nelly Sachs. Princesse Inca évoque la maladie, et en particulier mentale, qui continue d’être, selon elle, un tabou. Dans une interview du quotidien espagnol El País, elle dénonce une société normalisée où le sujet est à peine abordé. Diagnostiquée bipolaire, elle accuse la société de lui répondre principalement « à coups de médicaments ». En ce qui la concerne, son traitement n’a pas varié depuis dix ans. Si la voix de Princesse Inca s’élève à partir d’une expérience personnelle, celle-ci est transcendée pour devenir un profond questionnement sur la folie comme sur les réponses de la société. Refus d’un monde homogénéisé où tous les individus devraient être tous identiques, et former une masse plus facilement maniable ? Qui est fou dans notre société ? Que penser des instances de pouvoirs comme l’Eglise, l’Armée… La Femme-Précipice raconte, au-delà de la maladie, la souffrance et le combat des marginaux, des êtres en position de fragilité et des femmes en particulier. Car c’est aussi un recueil de l’intimité.
« C’est un livre que j’ai voulu dédier à des femmes qui menaient une bataille avec elle-mêmes, plus qu’avec le monde, des femmes sur la limite, comme moi. Des femmes comme Sylvia Plath et Alejandra Pizarnik » – Princesse Inca.
Princesse Inca est née en 1979 à Barcelone. Diagnostiquée bipolaire ou souffrant de dérèglement schizophrénique, elle a traversé trois grandes crises depuis 10 ans dont une qui fera naître Princesse Inca. Lors de la dernière crise, après avoir été traitée par des électrochocs, Christina Martin fut internée pendant 3 mois. Jardinière poursuivant des études de psychologie à l’Université de Barcelone. Princesse Inca est membre de l’Association culturelle Radio Nokia qui a pour objectif de lutter contre les différentes formes de stigmatisation des maladies mentales et participe également à des collectifs poétiques (MUPOCAT, Haloperidol poesía). Elle intervient chaque semaine sur la radio Cadena Ser, dans une émission appelée La Ventana (La Fenêtre) qui remue les consciences puis est venu ce cri qui a pris une forme poétique dans La Femme-Précipice.