Le Rocambole n° 17 : Aspects du roman d'aventures (I)

Quatrième de couverture

Avec ce numéro (et le suivant) du Rocambole, nous abordons un domaine qui est comme le nerf du roman populaire, un de ses principes essentiels : le roman d’aventures.

Ce dossier vise à compléter notre démarche qui, jusqu’à présent, avait consisté, à plusieurs reprises, à aborder incidemment le roman d’aventures, par le biais d’un journal ou d’un auteur, ou de références et remarques occasionnelles. Il vient après plusieurs numéros consacrés à diverses manifestations du roman d’aventures, principalement au XIXe siècle, dans le cadre du Journal des voyages et de ses rivaux, puis d’un dossier sur un de ses représentants les plus connus, Gustave Aimard, sans compter divers articles abordant la question parus dans plusieurs numéros. Sans doute, il n’est pas de numéro où la thématique du roman d’aventures n’affleure pas, et l’on trouverait encore des indications nombreuses et dispersées dans nos numéros sur des éditeurs et des journaux.

Mais avec ce numéro, notre propos se centre sur l’entre-deux guerres, une période charnière de l’histoire du roman d’aventures, qui subit des mutations importantes après la Première Guerre mondiale, pour des raisons évidentes. Objectivement, le monde du colonialisme triomphant se lézarde dans la tourmente, même si en apparence, au sortir de la guerre, les empires coloniaux sont plus prospères que jamais. Une deuxième guerre mondiale par-dessus balayera toute cette apparence de manière définitive. Ce sera l’intervalle qui nous intéressera ici.