A sept pas de minuit
Quatrième de couverture
Employé par un institut de recherche rattaché à la Défense nationale, Chris Barton est un brillant mathématicien aujourd'hui dans l'impasse : il est démotivé, improductif, son potentiel est tombé à zéro. Va-t-il craquer, sombrer dans la déprime ? En fait, c'est son univers de célibataire sans histoire qui, soudain, semble se détraquer. Un auto-stoppeur lui tient un curieux discours sur la frontière entre la réalité et l'illusion, il trouve chez lui un couple inconnu dont l'homme prétend s'appeler Chris Barton, sa soeur le prétend marié ! À ce stade, Chris pense à un canular. Mais quand, poursuivi par de mystérieux personnages dont certains veulent ouvertement le tuer tandis que d'autres se présentent comme ses amis, il est propulsé dans un jeu de l'oie délirant qui le mènera à Londres, puis à Paris, en Suisse et enfin à Venise et à Rome, il est obligé d'envisager des hypothèses autrement angoissantes : a-t-il basculé dans un de ces thrillers fantastiques qu'il affectionne, dans un film d'Hitchcock ou dans un épisode de La Quatrième Dimension ?
Par un maître du fantastique, un hommage subtil à toute une tradition littéraire et cinématographique : celle des jeux de piste piégés, des machinations infernales et des glissements de réalité.
Richard Matheson s'est rendu célèbre en 1950 avec son premier texte publié, Journal d'un monstre. Après avoir enrichi la science-fiction de nouvelles et de romans devenus des classiques du genre (Je suis une légende, L'Homme qui rétrécit), il s'est tourné vers le roman policier, la terreur, et enfin vers la télévision et le cinéma. On lui doit entre autres le scénario de nombreux épisodes de La Quatrième Dimensions et celui de Duel (1974), le premier grand film de Steven Spielberg.