Un os dans la noce
Quatrième de couverture
Dans cette affaire, il y a beaucoup de morts et beaucoup d'anchois.
Le buste de Marianne en prend un sérieux coup...
Et celui de M. le Maire donc !
Et puis il y a aussi des considérations comme celle-ci :
Tandis que les modestes dames semi-bourgeoises, bien ordonnées et prévoyantes, outre leurs confitures, leurs conserves d'haricots verts en bocaux (donc haricots verre) et leurs draps empilés dans des garde-robes aux senteurs de lavande, détiennent aussi de la fringue noire pour « en cas de malheur ». La mort peut carillonner à leur lourde: elles sont parées pour l'accueillir la tête haute, ces magistrales ménagères. La mort ne leur fait peur ; ne les affole pas. Elles en font leur affaire. L’accommodent à la sauce aux larmes, avec un bouquet garni et une couronne de perlouzes : « A mon mari si marri et tellement tant bien aimé » qu'il te vous laisse des regrets éternels et un goût de n'y revenez plus.