Filles perdues
Prix éditeur : 16,00 €
Collection : nouvelles
Éditeur : LUNATIQUE
EAN : 9791090424050
Parution : 16 décembre 2011
Pagination : 156 p.
Façonnage : carré/collé
Poids : 180 g.
Quatrième de couverture
Quel est donc ce drôle de petit Zadig enjuponné venu observer ses congénères filles ? Sont-ce vraiment ses congénères, d’ailleurs ? Il faut en douter sérieusement. Stan de Marillac semble mue par des ressorts inhabituels. Je parlais de règles. Et si, justement, il n’y avait pas de règle ? Et si ses portraits n’étaient servis uniquement que par un grand don, par un cerveau sans règles connues. Pire, sans règles tout court. À la manière des grands requins blancs. Efficaces. Neutres. Effroyables. Ce malaise distillé au gré des instantanés ne se dissipe jamais et contribue à faire de ce recueil un livre à part, moderne, loin de la glu habituelle des sentiments.
Qu’il s’agisse des silhouettes entr’aperçues dans le métro, de celles croisées dans la rue, du fond de nos assiettes ou de ces petits riens qui sont notre quotidien, ce bref recueil se fait l’écho de tout ce qui peut passer par la tête d’une fille... perdue dans ses pensées. Et l’on soupire, avec tendresse ou agacement : « C’est vraiment con, une fille ! ». Mais « ils ne valent pas mieux, les garçons », ricane-t-on aussitôt.
Un carrousel de portraits de filles candides, exubérantes, mièvres, intellos, coincées, légères, natures, gracieuses, fières, godiches, piquantes, évanescentes, espiègles, apprêtées, rêveuses ou tout simplement amoureuses, sous forme de Polaroid, éparpillés comme ça, l’air de rien... gentiment grinçants.