Carrie
Quatrième de couverture
Comment un être innocent et désarmé possède le terrible pouvoir de déplacer les objets à distance et met en péril une ville entière.
Carrie, durant toute ses études, a été le souffre-douleur de ses camarades. A la maison, elle vit en tête à tête avec un mère puritaine, exaltée, fanatique. Pour elle ni répit ni refuge. A dix-sept ans, repliée sans espoir sur elle-même, prisonnière d'un physique ingrat et de sa maladresse, elle reste la tête de Turc de l'École.
Mais lors du bal de fin d'année, victime encore une fois d'une farce effroyable, elle se souvient d'un don étrange, inexplicable, qui s'était manifesté dans sa petite enfance. Ce don, la télékinésie, pouvoir de déplacer des objets à distance, elle le met au service d'une vengeance qui va prendre les proportions d'un terrible désastre. On épiloguera sur ce cas dans toute l'Amérique, des commissions d'enquête seront crées, des chercheurs se pencheront sur un phénomène contesté par beaucoup : le problème d'une redoutable anomalie génétique est posé.
Dans ce récit de pathologie-fiction habilement mené (l'action se passe en 1982), le lecteur, constamment tenu en haleine, sent peu à peu s'appesantir et se préciser la menace que fait planer un être innocent et désarmé, mais détenteur d'un pouvoir sans limites, sur quelques-uns de ses proche, tout un collège, une ville entière.
Stephen King, dont c'est le premier roman, est professeur dans l'État du Maine, où il habite avec sa femme et ses deux enfants.