Le Jour la nuit
Collection : Super + fiction
Éditeur : ALBIN MICHEL
EAN : 9782226014818
Parution : 21 février 1992
Pagination : 324 p.
Poids : 425 g.
Quatrième de couverture
Jamais peut-être, dans la Science-Fiction, le succès n'est venu aussi vite que pour Tanith Lee. Dès son premier roman The Birthgraves, elle fut unanimement portée aux nues, rivalisant avec les plus grandes dames de la SF : Andre Norton, Catherine Moore, Leigh Brackett, Ursula Le Guin, Marion Zimmer Bradley, sans oublier Carolyn (C.J.) Cherryh.
Tanith Lee est une jeune femme charmante, cultivée et sans prétention. Elle a maintenant publié, en cinq ou six ans, près d'une quinzaine de romans très personnels où l'aventure héroïque sur des mondes étranges ou dans des futurs insolites, se teinte de fantastique poétique, parfois d'une nuance d'érotisme. Pratiquement tous ont été traduits dès leur première parution dans une vingtaine de pays.
La planète ne tournait pas. Sur une face, régnait un jour éternel sous un soleil torride au milieu du ciel. Sur l'autre face, c'était la nuit perpétuelle où, dans un firmament noir et sans air, brillaient des étoiles immobiles et glacées.
Pourtant la planète avait été colonisée. Dans des temps lointains, la civilisation s'y était enfouie dans le roc de la face obscure et s'était perpétuée. Des aristocrates se disputaient entre eux les biens et les privilèges. Les pauvres, comme toujours, luttaient pour vivre et s'abriter du froid envahissant de la surface.
Pour le contentement du bas peuple, Vitra, la conteuse d'histoires, construisait des épopées romanesques sur le réseau des écrans publics. Elle inventait un monde étrange sur la face éclairée, habitée par des hommes et des femmes s'adonnant au crime et à l'amour, aux machinations et aux intrigues. Vita croyait l'imaginer. Mais l'imaginait-elle ? Existait-il réellement une autre civilisation sur la face ensoleillée, et se pouvait-il que ce que racontait Vitra ne fût pas de la fiction... mais des événements qui mèneraient inévitablement les deux mondes opposés au désastre commun ?