Ceux qui ne mentent jamais
Prix éditeur : 14,00 €
Collection : Lettres d'ici
Éditeur : GINKGO
EAN : 9782846790826
Parution : 1 septembre 2010
Pagination : 184 p.
Façonnage : broché
Quatrième de couverture
On se souvient de cette sale affaire qui a secoué la France au tournant des années 2000. Des adultes, en nombre, accusés d’inceste et de pédophilie dans une petite cité, quelque part dans une petite ville.
On se souvient de la juste indignation qui avait soulevé les médias dans leur ensemble, écho de la réprobation de chacun d’entre nous.
On se souvient que le monde judiciaire avait tenu à accompagner cette réprobation et qu’il s’était montré d’abord particulièrement sévère.
Les faits dénoncés étaient affreux. Mais voilà, au tribunal, peu de temps après, tous les inculpés étaient blanchis.
La parole des enfants est-elle toujours à prendre au pied de la lettre ?
Que vaut la parole des enfants lorsque les adultes, en dépit de leurs simagrées, ne l’écoutent pas ? Lorsque les adultes n’entendent que leur propre peur, que leurs propres fantasmes ?
Prématurément dérobée, la parole des enfants ne permet-elle pas aux adultes de régler leurs comptes ?
Il est question dans ce roman d’une sale affaire –qui n’est pas, malgré l’écriture précise comme l’œil d’une caméra, le scénario d’un film policier. Toute ressemblance avec une affaire antérieure bien réelle serait purement fortuite, évidemment. Mais… pourtant !
Romancier (Ne me tuez pas, Le Cœur au ventre), essayiste (Dictionnaire du roman policier nordique, Aux marches du savoir, les ateliers d’écriture), auteur de livres pour la jeunesse (Frérot, frangin, Les Puces à mon chat), Thierry Maricourt a suivi, pour d’excellentes bonnes raisons qui n’appartiennent qu’à lui, cette sale affaire.
Ce roman est un roman : s’il ne prétend pas restituer la vérité, on peut affirmer, néanmoins, qu’il semble n’en être guère éloigné.