Camp de concentration
Quatrième de couverture
Dans une Amérique du proche avenir, Louie Sacchetti, poète, a été condamné à une peine de prison pour avoir refusé de participer à une guerre interminable dans le Sud-Est asiatique. Il meuble son temps en écrivant une chronique ironique, érudite et fort libre de ton, de ses réflexions, de ses critiques et de ses contacts avec les gardiens et les autres prisonniers. Il est transféré sans préavis dans un mystérieux camp souterrain où l'on procède, sur des cobayes humains, à des expériences militaires secrètes destinées à multiplier l'intelligence. L'agent de ce développement, c'est la pallidine, une drogue qui dote celui qui la reçoit d'un génie indubitable encore qu'instable. Mais qui le tue aussi, en quelques mois. Dans ce roman, écrit en 1968, qui porte la marque de la guerre du Vietnam, Thomas Disch a su créer un enfer moderne aux résonances néo-faustiennes, tout en bousculant et renouvelant l'écriture traditionnelle de la science-fiction.