Rares furent les déceptions
Prix éditeur : 9,65 €
Collection : Rivages/Noir
Éditeur : RIVAGES
EAN : 9782743615475
Parution : 3 mai 2006
Pagination : 507 p.
Poids : 281 g.
Quatrième de couverture
Écrire son autobiographie « vous met en contact avec des amis décédés depuis longtemps, de bons copains, des gens que vous avez aimés, qui vous ont témoigné de la gentillesse, dont la disparition a causé un vide […]. Il y a une grande tristesse dans tout cela. Mais quand j’essaie de résumer mes soixante-quinze années, je dois reconnaître que dans leur immense majorité ce sont des instants de bonheur. »
Des instants de bonheur, de tristesse, de révolte aussi, que nous fait découvrir l’auteur dans ce témoignage profondément honnête. Il y souligne l’importance de l’éducation reçue de ses parents, l’apprentissage du respect, du don de soi, et nous permet de mieux comprendre comment on peut adhérer aux valeurs religieuses et spirituelles d’une autre culture, celle des Navajos, tout en demeurant fidèle à ses propres convictions.
Les mémoires d’un homme de bien.
Tony Hillerman a grandi à Sacred Heart, Oklahoma, et fait ses classes dans une école catholique pour Indiens Séminoles et Potawatomies. Il a traversé la grande Dépression et a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale, a pratiqué le journalisme à son retour, avant de l’enseigner, puis enfin de se lancer dans ce que la presse a appelé l’ethno-polar.
En un peu plus d’une vingtaine de livres il pose un décor, le Territoire Sacré des Navajos, des personnages, le légendaire lieutenant Joe Leaphorn et le sergent Jim Chee de la police tribale navajo auxquels viendront s’ajouter d’autres personnages, et surtout une manière bien à lui de mêler l’enquête policière rigoureuse et les pratiques et croyances indiennes.
« C’est un assez grand bonheur pour le lecteur de constater que l’auteur dispensateur de plaisirs est non seulement talentueux mais, de plus, modeste. On passe alors de la complicité à l’affection. » (Le Figaro Littéraire)