La disgrâce des noyés

Quatrième de couverture

Les optimistes voient dans la naissance le début de la vie, d'autres y saisissent le crépuscule de ce qui n'est qu'un long acheminement vers la mort.

Et si c'était elle notre plus fidèle compagne, cette fin annoncée, qui nous suit à chaque souffle de l'existence et se rappelle à nous dès que l'occasion se présente ? "J'ai vu ma courte vie s'arrêter. J'avais peur. J'avais honte. Je voulais crever. Rien ne valait la peine. Je voulais juste me sentir exister, faire battre mon coeur plus qu'à l'accoutumée. Mais les remords ne suffisent pas. Ils n'apaisent pas la colère".

Un homme avance ainsi sur le fil, entre flash-back de l'enfance qui reconstituent son identité parcellaire, et lente descente aux enfers ponctuée d'amours ratées, d'éclaircies inespérées, de passages en prison, de soif de vengeance et de meurtre.