Les Lumières
Quatrième de couverture
Dans un monde à peu près aveugle, où l'on ne perçoit rien au-delà de trois pas, sinon la Lumière des Flamboyants, celui qui bénéficie d'une vision normale peut facilement devenir le Maître du monde. C'est ce que pense le jeune Micaël qui, par ambition, sacrifie ses amours, ses amis et ses protecteurs. Mais, s'il assume un jour la dictature suprême, un autre jeune, favorisé comme lui par une vision exceptionnelle, et encore moins scrupuleux que lui, ne tentera-t-il pas de prendre sa place ? Un autre jeune, nommé Micaël, comme lui, mais dont la Lumière rougeoie... Une S« F — sans astronefs, sans voyages dans l'espace ou dans le temps, sans monstres effrayants et sans extra-terrestres... Et pourtant, de la S.F. Yves Dermèze imagine un univers où tous sont quasi frappés de cécité, mais aperçoivent les auras des esprits. Ces clartés qui jalonnent la nuit ne sont pas pour autant des phares pour une humanité toujours possédée par les mêmes vieux démons. (Jacques Van Herp)