Via Velpa
Quatrième de couverture
Gamès, planète-prison, était munie de robots qui eussent fait rêver les AltaÏriens les mieux équipés. La planète n'avait pas toujours été abandonnée à la garde d'un seul homme. Dans les temps passés, et en particulier à l'époque de la grande révolution altaïrienne, le Comité Suprême y avait installé quatre bases d'aéronefs et des projecteurs énergétiques afin de repousser une attaque possible. Les cellules suffisaient à peine à abriter les condamnés. Il n'y avait, bien sûr, qu'un seul exécuteur, mais les troupes de protection abondaient Pour assurer la liaison avec le Comité, on avait alors installé des robots analyseurs et des robots d'intercommunication capables de lire directement, à grande distance, les enregistrements télévisés des machines du Comité. Yves Dermèze, qui signe également Paul Béra, écrivit Via Velpa il y a plus de vingt ans. A l'époque le livre étonna. C'est que d'emblée un auteur français retrouvait le souffle épique des grands space-opéras et l'imagination démentielle d'un Van Vogt, avec un récit d'univers parallèles et de boucles temporelles. (Jacques Van Herp.)