Confession du pécheur justifié
Prix éditeur : 7,15 €
Collection : L'Imaginaire
Éditeur : GALLIMARD
EAN : 9782070710690
Parution : 10 septembre 1987
Pagination : 322 p.
Poids : 305 g.
Coup de cœur
Gustav MEYRINK, Le golem
James HOGG, Les confessions du pêcheur justifié
Ethel MANNIN, Lucifer et l'enfant
John MEADE FALKNER, Le stradivarius perdu
SAKI, Le cheval impossible
Max BEERBOHM, Sept personnages
Stéphane DU MESNILDOT, Fantômes du cinéma japonais
Alexandre GRINE, La chaîne d'or
Coup de cœur
Quatrième de couverture
Vous possédez la vérité ? Vous êtes l'élu du Seigneur, choisi et sauvé de toute éternité ? Prenez garde, l'étranger vêtu de noir qui vous ressemble comme un frère, vous encourage et vous protège, c'est le prince de ce monde, le démon qui règne sur les âmes en perdition. Le misérable héros de ce récit, enivré par la perfection de sa propre foi, va tuer en toute bonne conscience ceux qui sont à ses yeux des impies. Il ne comprendra pas pourquoi bientôt son protecteur l'abandonne, le jette au désespoir, et le pousse à se tuer lui-même. James Hogg, contemporain et ami de Walter Scott, auteur d'élégies et de chansons populaires, a composé il y a plus de deux cent soixante ans cette féroce et profonde parabole sur le fanatisme. Il l'a située à l'époque triomphante du presbytérianisme en Ecosse, après la victoire de Cromwell. Mais aucun récit n'est plus moderne dans sa structure et sa facture que ce roman en trois temps récit d'un chroniqueur, confession du héros, épilogue un siècle plus tard. Le souci bien écossais de la froide exactitude y va de pair avec l'extravagance des songes le démon se profile dans les brumes au-dessus d'Edimbourg, et ce sont les corbeaux et les corneilles qui annoncent au criminel l'approche de sa fin. Et comment donc a-t-il pu se pendre avec une corde de foin ? Ce chef-d'œuvre impitoyable, encore inconnu en France à la fin de la dernière guerre, a été proclamé, donné à traduire, et préfacé par André Gide. Dominique Aury