Le Dernier chasseur de sorcières
Prix éditeur : 23,00 €
Collection : AU DIABLE VAUVERT
Éditeur : AU DIABLE VAUVERT
EAN : 9782846260596
Parution : 17 octobre 2003
Pagination : 700 p.
Poids : 458 g.
Quatrième de couverture
« Jennet contemplait le cylindre de cuivre poli, porte ouverte sur cent mondes invisibles. Comme il lui tardait de les explorer tous — le royaume des lichens, l'empire des eaux saumâtres, la république des écorces, le califat du sang humain. — À moins que mon intuition ne me trahisse, un microscope est l'outil même qui pourrait enfin instituer la charge de chasseur de sorcières général sur une saine base philosophique, digne de s'appuyer sur la chimie, l'optique et les mécaniques planétaires.«
En 1688, Jennet, fille d'un célèbre chasseur de sorcières, a douze ans. Sa tante Isobel, grande admiratrice de Newton, se voit accusée de sorcellerie parce qu'elle a réussi à expliquer des phénomènes naturels tenus jusque-là pour divins. Jennet part à Cambridge dans l'espoir de convaincre Newton de venir témoigner à son procès. Mais Isobel est condamnée au bûcher et Jennet jure de consacrer sa vie à l'abolition de la loi contre la sorcellerie...
A la fois biographie fictive, récit épique et « exercice d'apologétique newtonienne », ce roman, raconté à la première personne par le propre livre d'Isaac Newton, les Principes mathématiques de philosophie naturelle, nous emmène aux origines de la rationalité occidentale, à une époque où cohabitent dévots obscurantistes brûleurs de sorcières et premiers scientifiques... Un cocktail détonant d'érudition et de fantaisie, une irrésistible relecture de notre histoire philosophique.
« Une des voix les plus originales d'Amérique. » Jacques Baudou, Le Monde
Né en 1947, James Morrow vit en Pennsylvanie. Diplômé d'Harvard, doté d'un solide sens de l'humour, il a conservé de sa découverte de Camus et de Voltaire son goût pour le roman philosophique satirique. Ses romans, contes métaphysiques iconoclastes, lui ont deux fois valu la consécration du prestigieux World Fantasy Award, en 1990 pour Notre mère qui êtes aux cieux et en 1994 pour En remorquant Jehovah (Au diable vauvert 2000).