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Fantômes du cinéma japonais

de Stéphane du MESNILDOT

Fantômes du cinéma japonais

Prix éditeur : 22,30 €

Collection : Raccords

Éditeur : ROUGE PROFOND

EAN : 9782915083453

Parution : 1 juin 2011

Pagination : 222 p.

Poids : 452 g.

Coup de cœur

Gustav MEYRINK, Le golem

James HOGG, Les confessions du pêcheur justifié

Ethel MANNIN, Lucifer et l'enfant

John MEADE FALKNER, Le stradivarius perdu

SAKI, Le cheval impossible

Max BEERBOHM, Sept personnages

Stéphane DU MESNILDOT, Fantômes du cinéma japonais

Alexandre GRINE, La chaîne d'or

Coup de cœur

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatrième de couverture

En 1998, Ring rend mondialement célèbre la figure du fantôme japonais : une jeune femme désarticulée, aux longs cheveux de meduse tombant sur son visage. Sadako cristallise alors une représentation essentielle de la culture nippone traversant les estampes d'Hokusai, le théâtre nô et le kabuki, la danse butô, le cinéma ou les mangas. Elle est l'héritière des femmes-chats vengeant leurs maîtresses assassinées et des épouses empoisonnées poursuivant de cruels samouraïs.

Elle se nourrit de légendes urbaines comme la femme défigurée qui terrifie les enfants à la sortie de l'école, Hanako-chan, la fillette qui hante les toilettes des collèges. La J-horror des années 1990 et 2000 repeuple le Japon de fantômes : Sadako, bien sûr, mais aussi Asami, la femme fatale d'Audition, la famille maudite de Ju-on/The Grudge, les âmes errantes de l'Internet dans Kaïro... Loin de l'agitation et des néons de Shinjuku, les cinéastes filment des espaces urbains désertés et `lacés marquant au-delà du genre le cinéma japonais tout entier.

Le livre est enrichi d'entretiens réalisés par l'auteur avec les créateurs majeurs de la fiction d'horreur au Japon (Kiyoshi Kurosawa, Takashi Shimizu, Hideo Nakata, Norio Tsuruta, Chiaki J Konaka), réunis pour la première fois dans un ouvrage en France.

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